Qui de mieux que les représentants de la Société des Ingénieurs et Scientifiques de France pour parler des évolutions dans le métier d'ingénieur ?
Au cours de cet échange de 35 minutes, des sujets clés sont abordés afin de comprendre comment le métier d'ingénieur s'adapte face aux défis d'aujourd'hui et de demain. Également, c'est aussi un excellent moyen de rappeler qu' IESF est aux premières loges de ces évolutions et porte alors une double casquette : celle de l'observateur et celle du porte-parole.
Dans son rôle d'observation, l'IESF publie depuis maintenant 32 ans son enquête nationale réalisée par son Comité Observatoire des ingénieurs. Plus de 55 000 membres de la profession y répondent chaque année afin de dresser un tableau le plus fidèle possible de l'état du métier sous toutes ses coutures.
Parmi les constats les plus frappants, on remarque que la part des femmes reste d'un petit quart (24%) et ce sans réelle évolution par rapport à l'année passée. Il est également intéressant de constater que 85% des ingénieurs français travaillent sur le territoire français, signe d'une forte attractivité et d'un passé teinté par les réussites des ingénieurs français.
Nul n'est censé ignorer les bouleversements touchant le monde du travail sous tous ces aspects. Le numérique a apporté son premier lot d'interrogations et de changements et a été suivi par d'autres : la Data et son traitement, l'hydrogène ... Ces secteurs sont le théâtre de l'émergence de nouvelles compétences et donc de nouvelles professions.
Plus globalement, l'IESF se veut le garant d'un changement maîtrisé ou les acteurs de l'avancée scientifique peuvent s'épanouir et avancer au même rythme. La conviction est la suivante : ils sont ceux qui façonnent l'avenir, un monde plus durable, et ne peuvent pas être mis dans l'ombre comme l'évoque Marc Rumeau.