Le constat est clair : la France ne forme pas suffisamment d'ingénieurs et cette pénurie de scientifiques risque de s'aggraver.
Pour soutenir ses ambitions, l’économie française devra recruter près de 100 000 ingénieurs et techniciens nets par an d’ici 2035. Atteindre cet objectif impliquera, en plus de 40 000 reconversions professionnelles, la formation de quelque 60 000 diplômés supplémentaires chaque année.
Présidé par Aiman Ezzat, directeur général de Capgemini et Eric Labaye, ancien président de l’École polytechnique et président d’Ekimetrics, ce travail s’inscrit dans le prolongement d'une séquence consacrée au travail et constitue un nouveau jalon dans l’ambition de réindustrialiser la France. Il illustre la nécessité urgente de réinvestir les métiers scientifiques
Ce rapport propose :
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter Cédric Ménissier qui a piloté cette étude (cmenissier@institutmontaigne.org).
Les ingénieurs jouent pourtant un rôle central dans la construction de l'avenir, que ce soit dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du numérique, de l'environnement, etc.
La France a besoin de recruter près de 100 000 ingénieurs et techniciens nets par an d'ici 2035 pour faire face à ses besoins croissants. Cependant, 70% des recruteurs ont déjà des difficultés à embaucher des ingénieurs qualifiés et les dynamiques démographiques actuelles annoncent une baisse du nombre d'étudiants.
Pour atteindre ses ambitions, une seule solution : former 60 000 diplômés supplémentaires chaque année, ce qui implique de transformer le système éducatif.